assassins, libertins, sorciers, transgresseurs en tous genres
DES ESSARTS. Procès fameux… Paris, chez l’auteur, 1786; 8 vol. in-12, veau fauve, dos lisses ornés de fleurons dorés (Reliures de l’époque)
Première édition séparée.
CRIMINELS CÉLÈBRES, FAVORIS DÉCHUS, LIBERTINS DE MOEURS OU D’ESPRIT, VRAIS OU FAUX SORCIERS, VICTIMES D’INJUSTICES OU D’ERREURS JUDICIAIRES, HÉROS DE FAITS DIVERS SCABREUX se partagent l’honneur des Procès fameux :
CARTOUCHE et MANDRIN, le «bandit-justicier» qui venge le peuple des taxes levées par les fermiers-généraux, GALILÉE, Jean CHASTEL, assassin d’Henri IV,
la Maréchale d’ANCRE (Leonor Galigai, femme de Concini) favorite de Marie de Medicis, accusée de sorcellerie, la Marquise de BRINVILLIERS, Monaldeschi, amant de Christine de Suède, assassiné sur ses ordres dans la Galerie des cerfs à Fontainebleau,
Jeanne d’Arc, Fouquet, Francis Bacon, Anne Boleyn ou Marie d’Aragon, célèbre pour son libertinage,
Gilles de Rais, véritable modèle de Sade dont le procès révéla les cruautés inouïes ou, autre affaire «sadienne», l’assassinat de la marquise de Gange par ses deux beaux-frères (Sade en fit un roman)…
Plus classique, le procès de Seremet Effendi, algérien fort riche, fou amoureux d’une jeune fille de 12 ans qu’assassinent ses quatre femmes officielles coalisées et qui venge sa mort d’une manière barbare; plus cocasse, l’histoire d’un Chien qui découvre et fait punir l’assassin de son maître, ou celle de Guillaume d’Escalquens, capitoul de Toulouse, dit le faux mort, qui convie ses amis à ses funérailles, allongé dans un cercueil…
TRÈS BEL EXEMPLAIRE.
1800€